Nos projets

Notre projet pédagogique

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L’objectif pédagogique d’un enfant terminant sa scolarité primaire à L’Ecole à Ciel Ouvert implique l’acquisition des compétences émises par la Fédération Wallonie-Bruxelles et du Certificat d’Etudes de Base (CEB) délivré par celle-ci.
 
En maternelles, les professeurs visent à l’acquisition des compétences promues par la pédagogie Montessori : autonomie, confiance, créativité.

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Notre projet éducatif

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Afin de parfaire au projet pédagogique, notre projet éducatif se développe à travers nos trois piliers : susciter l’émerveillement qui amène au respect ; réveiller la confiance en soi pour plus d’autonomie ; développer la pédagogie de la perception pour une meilleure gestion de ses émotions et de son corps.

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A. L’émerveillement amène au respect

L’enfant est un être d’émerveillement. Celui-ci, selon nous, s’articule autour de deux axes : la nature et les dix arts. Comme Montaigne l’affirmait, « l’enfant n’est pas un vase qu’on remplit, mais un feu qu’on allume ».[1] Allumons sa créativité par l’émerveillement, faisons grandir son respect de lui, de l’Autre et de la nature, par l’émerveillement face à la Beauté. C’est dans son contexte également que nos classes, à l’instar de Montessori, sont décorées de fleurs, organisées selon un code précis et connu de tous, rangées et nettoyées par les enfants chaque jour.
 
Céline Alvarez l’affirme : le milieu au sein duquel les enfants apprennent et évoluent est primordial pour son bon développement.[2] Nous avons la conviction qu’un environnement scolaire sain doit donc être cadré et respecté, pour pouvoir développer l’émerveillement en toute sécurité.

Ensuite, nous avons pu constater, avec joie, qu’introduire l’art, dans le quotidien des élèves, leur amène de la réflexion, de l’esprit critique, de la culture générale et de la confiance en leurs idées. Les rassurer en leur confirmant qu’ « on ne se trompe pas en art » les incite à participer, et à exprimer leur créativité lors de la journée où nous mettons l’art en pratique.

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[1] Laurence Famelart. UE2030 Pscyhologie des apprentissages. Octobre 2018. ENCBW.
[2] Céline Alvarez, Les lois naturelles de l’enfant, Paris, Les Arènes, 2016, p.42.

B. La confiance en soi vers plus d’autonomie

Par l’expérience de l’essai-erreur, redonnons à l’enfant l’idée qu’il est un être formidable, rempli de capacités uniques, et qu’il peut réussir. Nos classes verticales nous prouvent au quotidien combien l’entraide et l’exemple ancrent la confiance en soi. En ayant confiance en lui, l’élève croit en ses capacités, retrouve une vraie motivation à travailler, seul ou en groupe, et acquiert alors l’autonomie d’avancer avec l’accompagnement de l’adulte.
 
Nous visons à faire acquérir une autonomie basée sur trois compétences fondamentales :

– La mémoire de travail : pouvoir garder en mémoire des informations et les organiser.

– Le contrôle inhibiteur : inhiber les distractions pour rester concentrer, contrôler ses impulsions, ses émotions, ou les gestes inappropriés.

– La flexibilité cognitive : être créatif et savoir ajuster ses stratégies en cas d’erreur.

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[1] Laurence Famelart. UE2030 Pscyhologie des apprentissages. Octobre 2018. ENCBW.

C. La pédagogie de la perception pour une meilleure gestion (…)

Un enfant doit bouger, apprendre par le corps, par ses sens et par ses émotions. Nous croyons en la psychomotricité intégrée : par exemple, apprendre un poème dehors, en devant mimer des strophes par groupe, puis les présenter à la classe, permet à l’enfant de s’établir des repères corporels en fonction des vers, et à ainsi mieux les retenir. 
 
Ensuite, les émotions influencent notre quotidien ; c’est pourquoi nous devons tous apprendre à les repérer, les nommer, afin de pouvoir aller de l’avant. Elles influencent également les apprentissages : elles conditionnent les capacités d’attention, et donc de mémorisation.[1] Exprimer ses émotions permet de les maitriser, de lâcher prise, et d’être donc réconforté, ce qui provoque l’engagement cognitif et la mise au travail.

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[1] Audrey Akoun, Isabelle Pailleau, Apprendre autrement avec la pédagogie positive, Paris, Eyrolles, 2018, p.79.

Une journée à L’École à Ciel Ouvert

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Maternelle :

Les élèves de maternelles sont rassemblés dans une classe bilingue dite « verticale » au sein de la pédagogie Montessori, où tous les âges travaillent et évoluent ensemble, au rythme de chacun, accompagnés par deux professeurs (l’un parlant français, l’autre s’exprimant en anglais). La matinée est rythmée selon le travail des élèves, le cercle de parole quotidien, et les moments en pleine nature. Après un déjeuner partagé en section, les tout petits de maternelles font la sieste, tandis que les plus âgés travaillent dehors ou en classe, selon l’organisation des professeurs.


Primaire :

Les élèves de primaires travaillent également dans une classe flexible, oscillant entre la pédagogie Montessori, la pédagogie finlandaise (projets de recherche et coopération), et le parcours scolaire belge classique. La matinée est rythmée par le travail au sein de ces trois pédagogies, les cours de langues, et les instants quotidiens et ritualisés lors des cercles de parole (citoyenneté, art, méditation), dehors ou en classe. Ensuite, les élèves déjeunent en section avec leurs professeurs, et poursuivent par un temps récréatif en pleine nature. Les après-midis oscillent entre des moments de travail similaires à ceux de la matinée, et des moments plus « extra-ordinaires » : séance musicale, méditation dehors, outdoor learning et balade d’observation suivie du partage du thé. Ce programme varie évidemment selon les périodes sensibles de l’année scolaire (cadre en début d’année, tests de niveau, organisation du spectacle, etc.).

[1] Madeleine Deny, Anne-Cécile Pigache, Le grand guide des pédagogies alternatives, Paris, Eyrolles, 2017, 17-19.

Les pédagogies dont nous nous inspirons

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La pédagogie de Maria Montessori

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Maria Montessori est la première femme médecin d’Italie ; elle est psychiatre et psychologue, c’est son doctorat qui l’emmena à l’observation du développement de l’enfant. A 25 ans, en 1907, elle se vit confier le projet de créer une école dans un quartier pauvre de Rome afin de parer au désordre causé par les enfants dans la rue.
 
Nous listons ici les aspects de la pédagogie de Maria Montessori que nous souhaitons reprendre à L’Ecole à Ciel Ouvert :

– La mission sociale que porta Maria Montessori, à travers son « éducation à la paix » : c’est dans le contexte de l’entre-deux-guerres qu’elle désira inciter les enfants à la coopération plutôt qu’à la compétitivité ;

– Son intérêt pour l’environnement où évolue l’enfant ; une atmosphère d’ordre et de calme permet un meilleur développement, afin de lui permettre de choisir librement et d’observer ;

– Son intérêt pour la nature : « Entre l’enfant et les êtres vivants dont il a pris la responsabilité, il s’établit une correspondance mystérieuse qui pousse le petit à accomplir, sans l’intervention de l’adulte, certains actes déterminés qui le conduisent à l’ « auto-éducation ».

– L’importance de la manipulation et d’aider les enfants à aller jusqu’au bout de leur tâche ;

– La progressivité des activités, réalisées selon le rythme de l’enfant (ni trop tôt, ni en trop grande quantité) ;

– Le matériel Montessori, que nous utilisons, nous inspire également pour le matériel et les ateliers que nous créons, grâce à ses caractéristiques essentielles : l’enfant peut contrôler l’erreur lui-même sans appeler l’adulte, le matériel est beau et motive donc l’enfant à manipuler.

– L’adulte, en tant qu’accompagnateur de l’enfant, se doit de poser une discipline, un cadre, qui va rassurer l’enfant. Les parties reptilienne et limbique du cerveau de l’enfant doivent être optimales afin que le néocortex, la partie de l’apprentissage, puisse s’activer et permettre à l’enfant d’apprendre. En mettant des règles, l’adulte assure une sécurité nécessaire et réconfortant la partie limbique de l’enfant, siège de notre gestion des émotions, qui peut ainsi se mettre au travail.

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La pédagogie finlandaise

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La pédagogie finlandaise, qui vise le bien-être et la performance de l’enfant, est une des mieux placées dans le classement PISA (Programme international pour le suivi des acquis de sélèves) de l’OCDE. Nous partageons leurs principes de coopération, bienveillance, soutien individualisé, respect du rythme de l’enfant, moments récréatifs et de jeux libres, et une presque absence d’évaluations.
 
– Le travail coopératif par projets : En favorisant l’intégration des savoirs par la construction d’un projet, l’enfant chemine avec plus d’autonomie, fait des liens et progresse naturellement au sein des différentes disciplines. La valorisation des qualités intellectuelles et humaines des enfants est recherchée au travers d’interactions, et d’un équilibre entre les différentes activités artistiques, manuelles et corporelles réalisées avec eux.

– L’apprentissage par le jeu, par l’interaction libre avec ses pairs de classe ;

– Évaluation : réduites au strict nécessaire, réalisée afin de savoir si l’enfant peut passer au niveau suivant de son apprentissage dans un thème particulier, et non pour remplir un bulletin de points. 

– L’enfant a besoin de bouger : Grâce à nos classes flexibles et à la pédagogie Montessori utilisée dans les deux classes, nos élèves ont l’occasion de bouger, et  de travailler à différentes assises. Aussi, les moments de récréation chaque midi, et de travail dehors, leur permettent de prendre l’air tout en travaillant tant humainement que pédagogiquement.

–  La qualité des ressources pédagogiques : le matériel, l’organisation, les connaissances et le vocabulaire des enseignants, la façon dont on s’exprime, l’environnement, parmi tant d’autres variables.

–  Une alimentation saine et variée ; les écoles du Nord, qui sont totalement financées par l’Etat, proposent des repas sains servis gratuitement aux enfants. Notre école n’étant pas subsidiée, nous ne pouvons malheureusement pas fournir un tel service. Nous proposons aux parents d’amener des collations saines (fruits frais et sec, crackers sains) dont les enfants peuvent se servir durant la matinée. Nous souhaitons également que les parents préparent des aliments sains et le plus « zéro déchet » possible dans les repas de leurs enfants.

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